Jeudi 15 août 1996, après une traversée de Pamplona très tranquille (c’est l’Assomption) et une longue visite de la cathédrale, nous passons Cizur Menor et Guenduláin pour attaquer la difficulté du jour : la Sierra del Perdón.
En vue de Zariquiegui, nous rencontrons deux groupes de deux jeunes vététistes espagnols, VTT rustiques, et « chaussures de chantier » comme dira plus tard Freddy. Ce sont les premiers vététistes que nous rencontrons qui vont jusqu’à Santiago.
Nous discutons de tout et de rien, « partis d’où... », « combien de temps... », les échanges classiques sur le Chemin, et quand j’évoque les difficultés et les cols sur la fin du parcours, la réponse fuse : « Con gana se suben los puertos » (les cols se montent avec envie – ou avec entrain -).
Très belle phrase qui résume mon hobby principal depuis 7 ans en 1996 (et qui l’est encore à ce jour).
Nous reverrons nos « petits jeunes » quelques fois sur le parcours, en particulier à Villamartin où Dédé, emporté par la discussion avec eux, nous perdra...
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